Durant la xerrada amb el president de la Societat Nova Geogràfica, el periodista i cineasta Jordi Llompart, en Ferran Guallar va parlar de les seves experiències viscudes a l’Àfrica, de la missió científica conservacionista de l’Institut Jane Goodall, i del difícil equilibri entre l’extensió de la civilització i la conservació dels primats i d’altres espècies amenaçades.
Aquestes xerrades de la Societat Nova Geogràfica, en col·laboració amb Altaïr, aporten debat, coneixement i reflexió sobre diversos temes de l’actualitat de la geografia humana, cultural i mediambiental del nostre país i del món.
Moltes gràcies a tots els assistents per omplir la sala i fer possible que de nou la xerrada fos tot un èxit.
JEUDI POLAR «La Part sauvage» : qui est l’homme, qui est la bête ?, par Christine Ferniot
Dans ce premier roman noir, Ferran Guallar met en scène un anthropologue alcoolique spécialisé dans les primates essayant de lancer un projet écolo malgré tous les obstacles sur sa route.
Le Barcelonais Ferran Guallar, qui signe son premier roman avec la Part sauvage, est un grand voyageur. Il a, entre autres, passé du temps en Afrique pour diriger un programme de conservation de la nature. On se dit forcément que son personnage principal, Paul Murray, anthropologue spécialisé dans les primates, ne sort pas de nulle part. L’auteur s’est servi de son expérience pour décrire la vie d’une communauté de naturalistes portés par le désir de sauver le monde sauvage et d’observer à la loupe la faune africaine. Mais Paul n’est pas un de ces spécialistes sympathiques et rêveurs qui souhaitent éduquer la société en ouvrant des classes pour faire des enfants du coin «des adultes écologiquement responsables». Paul est un sacré alcoolique qui oublie ce qu’il a fait la veille dans les chambres des filles et sur les chemins des Bonobos. Mais il n’est pas le dernier des idiots et voit bien que son projet écolo est récupéré par des hommes d’argent et d’ambition Peu à peu le grand chimpanzé Seejo, un mâle vieillissant et repoussé par les siens, devient un exemple ou un reflet pour Paul, lui-même écarté du pouvoir et des informations.
Le romancier a de l’audace et bien du talent pour faire entrer le lecteur dans ce décor de plus en plus inquiétant, cette jungle qui vous happe, corrompt et emprisonne pour un voyage vers l’enfer. Il y a dans ce roman obsédant des salauds, des arrivistes, des militaires, des multinationales, des filles sympas et des hommes mesquins mais surtout, il y a ce sentiment de ne plus savoir qui est l’homme et qui est la bête. Paul Murray, anti-héros perdu dans les vapeurs d’alcool, dans les mauvais souvenirs du passé, n’a plus qu’à s’enfoncer dans la forêt sans savoir où il mettra les pieds.
Livre fascinant, noir, exigeant, la Part sauvage nous emmène au bout de la nuit et c’est extrêmement dérangeant, donc passionnant.
PAUL MURRAY EST ANTHROPOLOGUE, spécialisé dans l’étude des chimpanzés. II dirige un centre de recherche au cœur de l’Afrique, “petit paradis pour naturalistes et doux rêveurs” à la lisière d’une forêt profonde. Le scientifique suit tout spécialement un vieux singe, Seejo, jadis mâle alpha, aujourd’hui détrôné par des congénères plus jeunes. II note régulièrement le comportement d’une bête exclue du groupe, vulnérable et parfois agressée. Mais il n’y a pas que Seejo qui soit menacé. La forêt entière est à la merci d’une puissante et brutale industrie minière, corrompant les autorités locales, et défiant le travail de l’équipe de l’anthropologue : tout comme Seejo, Paul Murray est un homme en danger…Ferran Guallar, né à Barcelone en 1968, connaît bien le terrain qu’il arpente dans ce livre. Impliqué dans un programme de conservation de la nature et d’éducation environnementale, cet activiste a longtemps travaillé en Afrique, théâtre de cette tragique histoire. Il signe avec ce roman intense et dérangeant un formidable thriller, politique et écolo, traversé de fulgurantes violences et de sombres trahisons, ainsi qu’une réflexion originale, plongeant jusqu’aux racines les plus profondes de notre part sauvage. Animal, on est mal…
Ferran Guallar, La part sauvage, Gallmeister, 06/06/2024, 1 vol. (320 p.), 23,50€
La Part Sauvage de Ferran Guallar, un premier roman coup de poing de l’écrivain catalan, nous plonge dans les méandres de l’âme humaine et de ses parts d’ombre, sur fond de lutte pour la survie des chimpanzés en Afrique. À travers le destin tragique de Paul Murray, anthropologue idéaliste hanté par un passé sanglant au Congo, l’auteur interroge avec une lucidité glaçante les limites de notre humanité face aux instincts primitifs qui sommeillent en nous. Un récit d’une puissance rare, porté par une écriture ciselée et des personnages inoubliables, qui nous confronte à notre propre part sauvage.
Il est des romans qui vous happent dès les premières pages pour ne plus vous lâcher, vous entraînant dans les tréfonds de la noirceur humaine. Servi par la plume incisive et le regard acéré de son auteur, ce récit coup de poing nous entraîne au cœur d’une Afrique meurtrie, sur les traces de Paul Murray, un anthropologue idéaliste qui se retrouve pris dans une spirale tragique.
Figure ambiguë s’il en est, Paul Murray n’a rien du héros lisse et sans aspérités. Hanté par un passé trouble au Congo, cet homme brisé tente de se racheter une conduite en dirigeant depuis quinze ans un programme de protection des chimpanzés dans une réserve africaine. Mais tel un vase fêlé, les fissures de son âme ne tardent pas à ressurgir quand il devient la cible d’un odieux complot orchestré par son propre camp. “Nous ignorons l’issue de la poursuite d’hier. Celle-ci a vu Seejo blesser César. Nous ignorons dans quel état se trouve Seejo“, note-t-il dans un carnet de terrain, en référence au vieux singe qu’il s’est donné pour mission de sauver. Une lutte perdue d’avance, à l’image de son propre combat.
Au fil des pages, Ferran Guallar excelle à dépeindre la lente déchéance de son anti-héros, cette “descente aux enfers d’une noirceur abyssale” qui le verra basculer dans la folie meurtrière. Du petit chef mesquin incarné par Fred, ancien ami de Paul devenu son pire ennemi, à la belle et insaisissable Jeni, en passant par la fragile Layla, chaque personnage est une pièce de ce sinistre puzzle où les masques finissent par tomber. “Un sentiment général de perte de contrôle“, diagnostique Fred pour justifier l’éviction de Paul. Un jugement sans appel qui précipitera le drame.
Mais plus qu’une simple étude de caractères, La Part Sauvage se veut une exploration sans concession des pulsions humaines les plus primitives. En choisissant pour décor une jungle aussi fascinante qu’hostile, Ferran Guallar dresse le parallèle saisissant entre la loi implacable qui régit le monde animal et les instincts de survie qui sommeillent au fond de chaque homme. “Entre la mort et l’insignifiance, que choisirais-tu ?“, semble demander Seejo à Paul. Un dilemme cornélien auquel ce dernier apportera une réponse glaçante.
Au cœur d’une Afrique sauvage et impitoyable, La Part Sauvage nous entraîne dans le sillage de Paul Murray, un anthropologue désabusé qui se retrouve malgré lui au centre d’une machination infernale. Ancien idéaliste reconverti dans la protection des chimpanzés, cet anti-héros complexe va se heurter à la corruption et à la violence d’un monde où tous les coups sont permis.
Lorsqu’une mystérieuse compagnie minière commence à raser la forêt qu’il s’est juré de défendre, Paul n’a d’autre choix que d’entrer en résistance. Mais c’est sans compter sur la trahison de ses proches, à commencer par Fred, son ancien ami devenu son pire ennemi. Pris dans une spirale infernale qui le dépasse, il devra affronter ses propres démons s’il veut espérer s’en sortir vivant. Au fil des pages, le lecteur se retrouve happé par les enjeux ne cessent de s’élever. À mesure que Paul Murray s’enfonce dans les méandres d’un complot, c’est toute l’étendue de la corruption et de la violence d’un système qu’il découvre malgré lui. Ferran Guallar excelle à distiller les révélations au compte-gouttes, chaque nouveau rebondissement venant ébranler un peu plus les certitudes de son anti-héros. De la luxuriante jungle africaine aux couloirs feutrés des multinationales sans scrupule, Ferran Guallar nous propose une expérience de lecture intense et déstabilisante, portée par une écriture d’une précision clinique. Chaque page est comme une plongée en eaux troubles, chaque phrase un scalpel qui tranche dans le vif pour mettre à nu la noirceur de l’âme humaine.
Véritable voyage au bout de la nuit, La Part Sauvage interroge avec une lucidité glaçante la frontière ténue qui sépare l’homme de la bête. Un constat amer magistralement porté par un récit haletant, où les métaphores assassines se mêlent aux fusillades bien réelles. Car ici, l’auteur manie la langue avec la même dextérité que son personnage une arme à feu – “un Mamba, ni plus ni moins“. Dépouillé de tout artifice, le style de Ferran Guallar n’est pas sans rappeler celui d’un Joseph Conrad, dont Au Cœur des Ténèbres reste la référence absolue en matière de périple au bout de la nuit. Car c’est bien de cela qu’il s’agit ici : en dynamitant le vernis de l’humanisme, l’auteur dresse le constat amer d’une civilisation qui ne serait qu’une vaste imposture. “L’éthique et la justice, ces deux grandes inventions de la raison humaine, n’arrivent que très rarement à suspendre l’instinct, nous faisant seulement passer pour stupides et hypocrites“, note ainsi Paul dans ses derniers carnets.
Servi par une construction ample et maîtrisée, qui alterne scènes d’action coup de poing et épisodes plus introspectifs, La Part Sauvage n’est pas de ces livres qui ne saurait nous rendre indifférent. Bien au contraire, il agit comme un électrochoc, une déflagration sourde qui vient ébranler nos certitudes les plus ancrées sur ce que signifie “être humain”. En cela, il s’agit d’une œuvre aussi dérangeante que nécessaire, qui ose regarder en face la bête tapie en chacun de nous.
Aux confins du polar, de l’étude psychologique et du roman d’aventures, Ferran Guallar signe avec La Part Sauvage une belle œuvre. Porté par un souffle épique et une tension qui va crescendo jusqu’à la scène finale, ce texte coup de poing est aussi une réflexion salutaire sur les limites de l’humain. Une lecture exigeante mais ô combien stimulante, à réserver aux âmes bien trempées, celles qui n’ont pas peur de se confronter à leurs propres parts d’ombre. Car comme le dit si justement Paul dans les dernières lignes : “Je miserais sur la garantie qu’à la fin, l’animalité prévaudra sur toutes les autres considérations“. Un pari audacieux, à l’image de ce roman qui nous incline à penser que lorsqu’on décide de suivre un avenir incertain, c’est la part sauvage qui triomphe toujours en nous.
Simply beautiful presentation of my book in Madrid. Many thanks to Justo Sotelo, Sílvia López and Casa Manolo, among many other friends who came and general public who cared to attend. Thank you, Madrid!
Rendez-vous en terre inconnue : l’anthropologue Paul Murray vous invite dans sa vie au cœur de la réserve africaine de Gourel, où il étudie (et protège) les animaux qui le passionnent, les primates. Loin du portrait de charmant ami des bêtes, le scientifique trimballe avec lui un passé douteux et de sombres secrets… Ses recherches se concentrent sur un mâle alpha, un chimpanzé qu’il a affectueusement nommé Seejo. Lorsque celui-ci se retrouve détrôné par ses pairs, Paul ne s’en rend pas compte tout de suite… Mais les notes qu’il tient à jour ne devraient pas le tromper : chaque jour qui passe, Seejo semble lui ressembler un peu plus. À eux deux, ils semblent même partager un combat commun…
Une expérience de lecture immersive, qui explore cette part sauvage en nous peut-être héritée de nos cousins les singes, selon PetitCahierSpirales : « L’écriture de l’auteur catalan est immersive, vive et agile, incisive, percutante, organique, directe et crue parfois et c’est précisément sa force, ce qui fait qu’on a des images qui défilent devant les yeux, que la fiction est totalement crédible. On y est dans cette forêt sous-tropicale, autre personnage omniprésent, on les entend les chimpanzés, on souffre avec Paul de la chaleur, des coups de latte dans la face et des crises de palu (…) »
“La parte salvaje”, satisfaciendo lector@s salvajes desde Octubre ‘22
“Devorado. Me ha fascinado esta novela que se lee y se siente como un thriller de lo trepidante que es y por la emoción que transmite la historia. Es la primera vez que leo sobre esta temática que me interesa mucho: la preservación de las especies, la explotación de los recursos en África y la ambición de los humanos, la especie más peligrosa de la Tierra.”
“La part salvatge”, fent contents lectors/es salvatges des d’Octubre ‘22 “Un descobriment! Una història que enganxa des del principi, plena d’humanitat i d’uns personatges plens de matisos. Interessant també pel realisme que transmet i cru per les múltiples reflexions que s’hi poden fer de la condició humana i de la duresa de la natura.” Pau, a Goodreads.
CLUB DE LECTURA DE LA XARXA DE BIBLIOTEQUES de la DIBA.
Llibre del mes: La part salvatge, del Ferran Guallar.
Del 20 de setembre al 8 d’octubre l’autor donarà pautes i claus de lectura, i respondrà les preguntes dels lectors (en curs i antics, però sense spoilers!) de “La part salvatge” en el xat del Club de lectura. El 9 d’octubre a les 19h, en Ferran Guallar respondrà per videoconferència totes les qüestions dels lectors/res.
El pròxim dimarts 10 de setembre, a les 18.30h, a la sala d’actes de la llibreria Altaïr, la Societat Nova Geogràfica i Altaïr us conviden a una nova sessió de les xerrades de @lageografica i Altaïr. Aquesta vegada amb l’exdirector de l’Institut Jane Goodall i autor del llibre “La part salvatge”, Ferran Guallar, per parlar de les seves experiències conservacionistes al cor de l’Àfrica.
Ferran Guallar és economista, escriptor i activista de la conservació de la natura. Va ser fundador i director durant deu anys de l’Institut Jane Goodall a Espanya, Europa i l’Àfrica Occidental; i, sota la seva direcció, l’Institut va ser pioner en l’establiment d’una estació biològica al Senegal dedicada a la recerca i la conservació de la subespècie occidental de ximpanzé, en perill de desaparició. En Ferran va establir diverses àrees de protecció dels ximpanzés amb el suport del Parc Zoològic de Barcelona, va documentar la presència i el comportament d’altres espècies vulnerables, i va participar en un projecte que demostrava que l’ús sostenible dels recursos naturals beneficia tant la biodiversitat de les espècies com el benestar i desenvolupament de la població humana. Fruit d’aquestes experiències, Ferran Guallar va escriure el llibre “La part salvatge”, obra de ficció protagonitzada per un antropòleg que investiga l’evolució dels primats en una reserva natural a l’Àfrica central.
Durant la xerrada amb el President de la Societat Nova Geogràfica, el periodista i cineasta #JordiLlompart, en Ferran Guallar parlarà de les seves experiències viscudes a l’Àfrica, de la missió científica conservacionista de l’Institut Jane Goodall, i del difícil equilibri entre l’extensió de la civilització i la conservació dels primats i d’altres espècies amenaçades.
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